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Un récent édito de François Cardinal dans CyberPresse.ca , posait le débat en ces termes :
«Tout comme un crayon ne permet pas d’apprendre à écrire, un branchement à Internet ne permet pas d’apprendre à s’en servir de façon intelligente.»
2 milliards d'internautes, 600 millions de comptes Facebook. Le monde change. A tel point, et si vite, que ses systèmes éducatifs se heurtent à un paradoxe, que résumait assez bien la percutante vidéo " Did you know " qui avait fait le tour du Web : « Nous préparons actuellement des étudiants à des métiers qui n’existent pas encore… pour leur permettre de résoudre des problèmes dont nous n’avons encore aucune notion. » Face à cet enjeu, une conviction partagée aujourd'hui par nombre de professionnels de l'éducation et de l'information, que nous évoquions lors d'un précédent plateau ( Faut-il une école de l'Internet ? ), mais encore sujet à débat pour d'autres : au-delà de bagages de connaissances et d'apprentissages métier, la nécessité pour nos jeunes de posséder une véritable culture informationnelle, et la capacité "d'apprendre à apprendre". Compétence informationnelle, culture informationnelle, littératie, digital literacy, information literacy, transliteracy... les vocables sont nombreux : que recouvrent-ils ? En quoi s'intègrent-ils aux stratégies éducatives d'aujourd'hui, et à celles de demain ?
PROJET DE TALKSHOW : SPEAKERS, POSTULEZ :-)
Professionnels et experts, vos insights sont les très bienvenus :
Venez prendre la parole sur ce sujet dont l'enregistrement aura bientôt lieu.
Comment participer : Pour coproduire ce sujet avec nous, intervenir comme speaker / expert, infléchir le conducteur en exprimant vos convictions sur le sujet, ou susciter un traitement selon vos interrogations, tout d'abord cliquez sur le bouton figurant dans la vignette du présent sujet sur le cette page :
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"Aidez-nous à préparer ce sujet"
C'est la meilleure manière de faire connaître et positionner votre expertise tout en vous assurant que les points à vos yeux importants ne seront pas oubliés dans le conducteur du talk.
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Sources et licence d'exploitation / diffusion exclusive de mon intervention plateau TV"
Je sponsorise mon plateau :
Description :
quantité : Tarif unitaire : Sous-total :
1. Je souhaite faire figurer le logo de ma société, cliquable vers son site web, sur la page du plateau où figure mon intervention : x € 700,00
2. Je souhaite intégrer un logo animé de ma société (environ 4 à 7 secondes) en introduction du sujet (je vous fournis une animation existante, ou à défaut mon logo pour vous laisser faire) : x € 1 250,00
"3. Je souhaite que vous diffusiez pour moi ce sujet dans d'autres médias sociaux : Youtube, Dailymotion, Facebook (sur ma page d'entreprise), et Vimeo. Vous gérez ces aspects pour moi.
(NB : n'est possible que si l'une des deux prestations précédentes est commandée)" x € 350,00
Je récupère les fichiers vidéo non brandés pour les réutiliser / diffuser à ma convenance
Description :
quantité : Tarif unitaire : Sous-total :
4. Je souhaite récupérer l'intégralité de mon sujet video sous la forme d'un fichier (mp4 HD) - et que suis en mesure d'éditer / d'héberger par mes propres moyens par la suite. x € 1 800,00
"5. Je souhaite récupérer pour un usage interne ou privé l'intégralité de mon sujet video sous la forme d'un DVD-video pouvant être lu sur n'importe quel lecteur de salon.
(n'est possible que si l'une des prestations 1, 2 ou 4 est commandée)" x € 180,00
6. Je souhaite en profiter pour renouveler cette opération tous les mois pendant un an, grâce à la formule d'abonnement "caféine.tv" proposée par Webcastory. Dans ce cas de figure, toutes les prestations ci-dessous me sont offertes ce coup-ci. x € 2 000,00
Below, I explain my motivation to the organizers:
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Pour inviter d'autres personnes à participer à ce tournage, cocher les ci-dessous. (Pour rappel, même si le niveau de visibilité qui a été défini pour ce tournage est limité, les personnes que inviterez verront de toute façon ce webcast.)
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Un récent édito de François Cardinal dans CyberPresse.ca, posait le débat en ces termes :
«Tout comme un crayon ne permet pas d’apprendre à écrire, un branchement à Internet ne permet pas d’apprendre à s’en servir de façon intelligente.»
2 milliards d'internautes, 600 millions de comptes Facebook. Le monde change. A tel point, et si vite, que ses systèmes éducatifs se heurtent à un paradoxe, que résumait assez bien la percutante vidéo "Did you know" qui avait fait le tour du Web : « Nous préparons actuellement des étudiants à des métiers qui n’existent pas encore… pour leur permettre de résoudre des problèmes dont nous n’avons encore aucune notion. »
Face à cet enjeu, une conviction partagée aujourd'hui par nombre de professionnels de l'éducation et de l'information, que nous évoquions lors d'un précédent plateau (Faut-il une école de l'Internet ?), mais encore sujet à débat pour d'autres : au-delà de bagages de connaissances et d'apprentissages métier, la nécessité pour nos jeunes de posséder une véritable culture informationnelle, et la capacité "d'apprendre à apprendre".
Compétence informationnelle, culture informationnelle, littératie, digital literacy, information literacy, transliteracy... les vocables sont nombreux : que recouvrent-ils ? En quoi s'intègrent-ils aux stratégies éducatives d'aujourd'hui, et à celles de demain ?
PROJET DE TALKSHOW : SPEAKERS, POSTULEZ :-)
Professionnels et experts, vos insights sont les très bienvenus :
Venez prendre la parole sur ce sujet dont l'enregistrement aura bientôt lieu.
Comment participer : Pour coproduire ce sujet avec nous, intervenir comme speaker / expert, infléchir le conducteur en exprimant vos convictions sur le sujet, ou susciter un traitement selon vos interrogations, tout d'abord cliquez sur le bouton figurant dans la vignette du présent sujet sur le cette page :
C'est la meilleure manière de faire connaître et positionner votre expertise tout en vous assurant que les points à vos yeux importants ne seront pas oubliés dans le conducteur du talk.
Digital Literacy : quelles compétences pour s'intégrer et s'épanouir dans la société numérique ?
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Le DNS, Domain Name System (pour les débutants) : qui le contrôle et pourquoi est-ce stratégique.
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Les réseaux sociaux décentralisés, conte de fées ou alternative crédible ?
L'open-source aura-t-il la peau des méchants capitalistes ?
3 questions à un expert pour comprendre ce qu'est l'Icann et son intérêt géopolitique
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Inbox management & infobésité : ma réponse à contre-courant des vérités scientifiques révélées
Où il s'agit aussi de l'adresse email comme point d'entrée chronologique dans nos univers digitaux
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L'étiquette, ou la quête éthique ?
Cessez de me définir : il y a quelque chose de trop définitif dans vos définitions.
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Populaire ou populiste ?
le "like" n'est pas le problème en soi (et ne me sera jamais)
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Avec Louis POUZIN, inventeur du datagramme (qui a permis la fondation d'Internet) et cofondateur de OPEN-ROOT.ORG
3 questions à un expert pour comprendre le Full Disclosure
Avec Yassir KAZAR, expert cybersécurité et hacker éthique
Quel est le moteur de l'internet en 2015 ? La technologie, l'humain, le business ou les institutions ?
Quels rôles tiennent les sphères du business, de la technologie, de l'humain et des institutions dans l'internet d'aujourd'hui ? Est-il possible et souhaitable de les concilier ?
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3 questions à un expert pour comprendre le Social Engineering
Avec Yassir KAZAR, CEO & Founder Yogosha, expert cybersécurité et hacker éthique
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3 questions à un expert pour comprendre la Neutralité des réseaux
Avec Louis POUZIN, inventeur du datagramme (qui a permis la fondation d'Internet) et cofondateur de OPEN-ROOT.EU
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Racines ouvertes : un nouveau modèle économique
Avec Louis POUZIN, inventeur du datagramme (qui a permis la fondation d'Internet) et Chantal LEBRUMENT : cofondateur sde OPEN-ROOT.EU
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Géopolitique de l'Internet et conquête de la souveraineté numérique (épisode #1)
Avec Louis POUZIN, inventeur du datagramme (qui a permis la fondation d'Internet) et cofondateur de OPEN-ROOT.EU, et Pierre BELLANGER (fondateur de Skyrock, ayant conceptualisé la "souveraineté numérique")
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Conversation avec Cyrille de Lasteyrie alias Vinvin
Quand deux dinosaures du web évoquent les 20 dernières années...
Dynamiques psycho-socio-narcissiques dans les réseaux sociaux (conversation avec Jean-Pierre Malle)
Jean-Pierre Malle - ingénieur, entrepreneur, chercheur autodidacte et humaniste
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Le rôle des émotions et des affects dans l'exercice du jugement critique.
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Nos échanges du mercredi 1er septembre 2021
L'enregistrement à l'état brut de nos partages à bâtons rompus
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Les bonnes questions qu'il faudrait poser à tout membre de la communauté #CriticalThinking
Avant qu'il ne la rejoigne :-)
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De la différence entre questionner et interroger
Démarche collective, exploratoire, et passionnément imparfaite.
Philosophie et stratégie : crise et critique du management
Démarche collective, exploratoire, et passionnément imparfaite.
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #5)- avec Dominique Boullier, professeur à Sciences Po.
Dominique Boullier : Sociologue et linguiste, professeur des universités en sociologie à Sciences Po Paris
Esprit critique et intelligence collective (séquence kick-off #1 de la communauté)
Lettre d'intention pour une démarche collective
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #4)- avec Tariq Krim
Tariq Krim : Entrepreneur activiste sur le thème de la souveraineté numérique, fondateur du blog codeforfrance.fr (fondateur de Netvibes et de Jolicloud).
Mais qu'est-ce qu'une marque après tout ?
Un débat que je propose de construire collectivement
Conversation avec Serge Soudoplatoff - le numérique au secours de la santé ? (et autres digressions)
Un jeune polytechnicien startuper dans la Silicon Valley...
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L'esprit Canal est-il mort d'avoir été trop... Canalisé ?
Interrogations sur la raison d'une anesthésie créative.
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #2)
- avec Fabrice EPELBOIN et David FAYON
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #3)- avec Bernard Benhamou
Bernard Benhamou : Secrétaire général de l’Institut de la Souveraineté Numérique (ISN).
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #6) - avec Arno Pons, professeur à Sciences Po.
Dominique Boullier : Sociologue et linguiste, professeur des universités en sociologie à Sciences Po Paris
Quels rôles tiennent les sphères du business, de la technologie, de l'humain et des institutions dans l'internet d'aujourd'hui ? Est-il possible et souhaitable de les concilier ?
Avec Louis POUZIN, inventeur du datagramme (qui a permis la fondation d'Internet) et cofondateur de OPEN-ROOT.EU, et Pierre BELLANGER (fondateur de Skyrock, ayant conceptualisé la "souveraineté numérique")
Tariq Krim : Entrepreneur activiste sur le thème de la souveraineté numérique, fondateur du blog codeforfrance.fr (fondateur de Netvibes et de Jolicloud).
Le DSI doit-il devenir le Directeur Numérique de l'entreprise ?
Une table ronde avec les insiders de la DSI qui travaillent sur le terrain - dans notre série intitulée "DSI et accompagnement de la transformation numérique"
5 minutes pour comprendre les racines ouvertes et la controverse des extensions de nom de domaine
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La FING propose : Transitions², transition au carré
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3 questions à un expert : comment le DSI doit-il assurer sa veille ?
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3 questions à un expert sur la transformation digitale des RH
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5 minutes pour comprendre les enjeux de la transformation digitale de la fonction RH
Avec Laurent ADDE, directeur Marketing de DOCAPOST
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Racines ouvertes : un nouveau modèle économique
Avec Louis POUZIN, inventeur du datagramme (qui a permis la fondation d'Internet) et Chantal LEBRUMENT : cofondateur sde OPEN-ROOT.EU
Grande transformation et service public : « Le pari de la métamorphose »
Proposition de débat fondé sur une contribution de CHRISTIAN RIQUELME, chargé de la prospective auprès du directeur général des services
Quel est le moteur de l'internet en 2015 ? La technologie, l'humain, le business ou les institutions ?
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Noms de Domaines : hors de l’Icann, point de salut ?
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Peut-on mesurer son degré de transformation digitale ?
Un débat pédagogique proposé par Alain GARNIER (EFEL)
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Comment assurer sa transformation numérique dans un environnement VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity and Ambiguity) ?
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Traitons de la "Transformation" avec un peu de retenue, s'il vous plait
C'est "le" terme populaire du moment : mais il cristallise autant de fantasmes que d'opportunisme
Social Selling : les praticiens répondent à nos questions
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Leadership : éthique et engagement - entretien avec Gérald Karsenti
Gérald Karsenti est Chairman SAP France and affiliate professor at HEC Paris and @ESCP
La transformation numérique, ça n'existe pas
Par Magali Noé, Chief Digital Officer CNP Assurances Groupe
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #2)
- avec Fabrice EPELBOIN et David FAYON
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #3)- avec Bernard Benhamou
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Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #4)- avec Tariq Krim
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L’accélération de la DSI, clé du succès - Par Pierre Fauquenot, CEO Infortive - DSI de transition - Audit et Transformation du SI et de la DSI
Les impressions d'un CDO français de retour après 3 ans dans la Silicon Valley !
Rencontre avec David Fayon, Chief Digital Office (Groupe La Poste) - auteur, consultant et conférencier
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"Self (digital) Transformation".
From "Self Transformation" to "Digital Transformation"
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Ubérisation ? - Non, Amazonisation
“Il y a deux sortes d'efficacité, celle du typhon et celle de la sève” - Camus
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Infobésité et datadictature (discours de clôture de l'événement Syntec Camp par @fredbascunana (piste audio + retranscription)
Debrief et synthèse en fermeture d'événement dans le contexte d'un Syntec Camp sur le thème de l'infobésité.
Transformation digitale : passer à la vitesse supérieure
Les GAFA et l'écosystème américain : des enseignements à suivre
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Un sujet de débat provocateur pour mobiliser les acteurs de l'écosystème et adresser les sceptiques
Souveraineté Numérique, ce qui est en jeu (épisode #6) - avec Arno Pons, professeur à Sciences Po.
Dominique Boullier : Sociologue et linguiste, professeur des universités en sociologie à Sciences Po Paris
Une table ronde avec les insiders de la DSI qui travaillent sur le terrain - dans notre série intitulée "DSI et accompagnement de la transformation numérique"
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Tariq Krim : Entrepreneur activiste sur le thème de la souveraineté numérique, fondateur du blog codeforfrance.fr (fondateur de Netvibes et de Jolicloud).
Qui êtes-vous et qu’est-ce qui fait que vous êtes pertinents pour ce sujet ? Pourquoi était-il souhaitable de vous choisir pour en parler, aidez-nous à saisir votre légitimité sur ce thème de réflexion. Enfin, dites-nous dans votre introduction pourquoi le sujet vous a séduit et/ou convaincu de faire le déplacement : en quoi est-il intellectuellement stimulant pour vous ?
À qui profitera-t-il de façon notoire ? Qui est concerné ? Qui sont les bénéficiaires (directs ou indirects) d’une réflexion approfondie sur le sujet qui nous rassemble ici ? Puisque nous abordons ce thème : nous devons nous demander pour qui il sera le plus utile de nous écouter en débattre ! On appelait ça le public cible jadis ;-) Aidons-les à se reconnaître.
Quelle est l’actualité, et/ou quelles sont les tendances du moment qui justifient qu’on traite de ce sujet, que faut-il savoir afin de comprendre le contexte dans lequel nous le traitons ?
Si pertinent, dites-nous qui sont les acteurs majeurs, à ne pas perdre de vue dans notre sujet, ceux qui contribuent à impacter, structurer, transformer voire créer l’écosystème. Quelles sont les données essentielles à prendre en compte quant à l’état du marché qui touche à ce sujet business ? Ici : diagnostic général à base de faits concrets, chiffres, background, études pertinentes. Et même, si pertinent, une histoire ou une anecdote à raconter, une image à montrer : quoi que ce soit qui puisse nous servir à mieux planter le décor.
Avant d’aller plus loin, quels seraient les concepts clés à introduire pour que ce sujet soit correctement traité, et pour bien nous assurer que nous aurons un vocabulaire commun pour la suite ?
Quelles sont les bonnes questions à se poser à ce sujet pour l’aborder de façon pertinente et si possible, intellectuellement pertinente (et stimulante) ? (D’un point de vue strictement méthodologique, ce sont aussi les questions connexes qu’il soulèvera forcément et que talkshow va forcément devoir aborder selon vous : essayez de lister de l’ordre de 5 à 10 bonnes questions que nous devrons nous poser)
Quels sont les écueils, les mises en garde, les points de vigilance liés à ce sujet ? Donnez-nous votre vision des erreurs possibles à garder à l’esprit avant d’aborder ce thème. En forme de mises en garde : ce n’est pas toujours forcément utile, mais il se peut qu’un sujet doive être d’emblée canalisé. Autrement dit : comment cadrer ce sujet pour éviter qu’il ne parte dans une mauvaise direction ? En outre, y a-t-il un risque quelconque : de malentendu, d’incomplétude, de polémique. Un sujet peut parfois en cacher un autre, ou peut même déranger, sait-on jamais.
Enjeux métier : transformations ou évolutions en ligne de mire ?
Quels sont les enjeux qui dans ce sujet touchent (potentiellement) à votre métier et à son évolution, ou révèlent qu’il va probablement se transformer ? (on peut évidemment parler du métier de vos clients le cas échéant)
En lien direct avec la question posée, y a-t-il un (plus ou moins vague) consensus qui semble entourer cette thématique de réflexion à l’échelle de l’écosystème. Y a-t’il une doctrine dominante, qui soit dit en passant, puisse (potentiellement) nécessiter qu’on la bouscule un peu ?
Quelles sont selon vous les idées associées à cette thématique de réflexion qui au contraire ne font pas consensus et justifient qu’un débat pédagogique s’installe ? Qu’est-ce qui dans ce sujet peut constituer un levier de discussion stimulant ? N’oublions pas : aucun sujet n’est lisse, et trouver les aspérités propices au débat révèlent de façon plus instructive (notamment pour notre chère audience) la problématique de fond. L’enjeu est ici de nous permettre de rebondir, de corser le talkshow, de l'approfondir au prétexte de ces possibles divergences de vues entre spécialistes. C’est ainsi que nous pourrons permettre à notre audience de se faire une idée, si du moins les principaux courants de pensée sont susceptibles d’être énoncés et représentés.
No bullshit : identifier les foutaises sur le sujet.
Quelles sont les pires foutaises, erreurs, fumisteries ou même charlataneries que vous ayez entendues ou que vous ayez observées en terme d’approche sur ce thème business ? – On peut aussi dans cette optique, aborder l’écart qui existe entre discours/mythes/théories et réalité(s) ?
Explorons maintenant vos préconisations pour traiter ce sujet selon votre approche et vos choix méthodologiques quand il s’agit de mettre en pratique, dans une entreprise ou un projet business, vos propres convictions sur ce thème. De la théorie au passage à l'acte. Au travers de vos propres retours d’expérience : quelles sont les possibilités et vécus en termes d’exécution ? Où sont les compléments possibles avec d’autres éventuelles méthodes ou approches, d’autres écoles de pensée ?
Insight : comment surmonter les possibles résistances ?
Partagez avec nous une matière à penser, illustrée par votre façon personnelle (si nécessaire) de faire bouger les lignes sur ce sujet, pour convertir vos interlocuteurs ou votre public en faveur de vos convictions sur ce thème business. Qu’est-ce que vous pourriez énoncer de surprenant, à contre-courant, qui puisse faire l’effet d’un électrochoc salutaire ? Objectif : trouver le bon argument pour achever de convaincre et séduire, faire passer une vision, une idée importantes sur ce sujet.
Vous arrive-t-il, sur ce sujet, d’avoir lu des propos un peu provocateurs, ou de les avoir vous-mêmes écrits ou proférés ? C’est le moment d’éveiller l’empêcheur de tourner en rond qui sommeille en vous s’il n’est pas déjà sur le pont. Vous pouvez faire bouger ce débat, voire l’écosystème qui l’entour, en nous montrant votre côté rebelle ou en citant d’autres rebelles.
Qui d’autre aimeriez-vous voir intervenir sur un sujet comme celui-là ? Qui peut polémiquer face à qui ? Vos idées nous intéressent : non, malgré les apparences nous ne connaissons pas tout le monde...
Chut, ne le répétez à personne… Mais nous ne sommes pas supposés savoir à l’avance comment se termine un sujet de débat… mais on a le droit de le souhaiter ‼ Selon, vous, quelle serait la bonne conclusion vers laquelle il serait souhaitable d’orienter le débat : disons, celle qui vous ravirait le plus ? Attention, ça ne veut pas dire qu’il ira dans ce sens, mais si vous avez une « envie » en la matière, ou un objectif, c’est toujours bon de le savoir ne serait-ce que pour comparer.
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This topic is still opened for participation. It will soon be produced with our members (and perhaps you!).
p> How it works: this professional community aims to collectively prepare its own TV subjects before they are brought to the screen (usually under the form of TV talkshows, but not only) p. > By participating often, you can acquire a "permanent editorial committee membership" (this comittee decisions directly affect the selection of broadcasted programs that are designed for the 50,000 current members: decision-makers and influencers). The members whose subjects have also been sponsored can benefit from various revenue sharing options.
A date will soon be defined. However, we are waiting for all members and sponsors to be committed.
Preproduction is 100% collaborative. Your ideas, questions, and suggestions will be taken into account. Just submit your answers into the current page's tab« Help us prepare! » - whether you're part of of the speakers' panel or not, your elements will be used.
In order to submit your own profile as a speaker, please subscribe first as a member (and join our 50,000+ members who have already co-produced thousands of educational content and debates about economy and the business world).
You may not wish to come as a speaker, but you would like to encourage this sharing, educational approach: well, even if you do not want to physically intervene during the recording session, take a few minutes to share your questions, your beliefs, your expertise. We will take them into account and the subject will even better respond to your own expectations!
The subject format: in general, subjects can be treated in a variety of TV formats and treatments. The present one is expected to be produced as a « Format : Talkshow178000
»; and treated as a « Treatment : Debate178000
».
You may not wish to come as a speaker, but you would like to encourage this sharing, educational approach: well, even if you do not want to physically intervene during the recording session, take a few minutes to share your questions, your beliefs, your expertise. We will take them into account and the subject will even better respond to your own expectations!
Diffusion : ce sujet sera diffusé sur plusieurs sites du réseau cafeine.tv (*) ainsi que dans le contexte de nombreux sites partenaires de premier plan (cette multi-diffusion est un élément-clé de notre modèle).(*) : comprenant notamment cafeine.tv, HRchannel.com, futurDSI.com, digital4change.com, mobilepro.tv etc.
Comment from Fabrice Frossard: Apprendre à apprendre...L'approche critique de l'information recouvre de nombreuses matières, de l'épistémologie à la sémiologie. La compétence informationnelle passe par une véritable prise de recul sur l''information souvent incompatible avec le temps réel de l'internet. face à cette accélération du temps de l'information l'école, la fac, l'université, devra résoudre cette aporie d'un traitement rapide et pertinent de l'information par tout un chacun alors que le flux s'accroît exponentiellement. Apprendre aussi à élaborer une stratégie d'adaptation face aux nouveaux savoirs et techniques. Vaste programme.
Comment from : Très vaste ! Un schéma que j'ai trouvé intéressant, qui figure dans un mémoire "la littératie numérique au Canada" publié par le réseau Media Awareness
Comment from Marc Tirel: trouve ce sujet : Excellent !ce sujet est très pertinent il touche tout les publics y compris une majorité des soit disant "digital Natives" et génération Y ... La priorité est à mon sens sur le corps enseignant actuel dans son ensemble encore très frileux ...
Comment from Christophe DESHAYES: Se focaliser sur les compétences informationnelles à l'heure de Facebook, Linkedin, Foursquare et autre Tumblr n'est-il pas un peu "décalé" ?La majorité des usages du numérique concerne aujourd'hui la communication pas l'information (c'est d'ailleurs me semble-t-il l'un des messages les plus percutant de "did you know"). N'y aurait-il pas un paradoxe à essayer de comprendre le monde de demain avec les grilles d'analyse d'hier ? La digital literacy est un sujet passionnant. Les compétences informationnelles sont un autre sujet passionnant. C'est l'association des deux qui est très très réducteur, voire biaisé. Y-a-il une raison à ce biais ? auquel cas il vaudrait mieux l'afficher.
Comment from : @Christophe, oui tu as raison. Le sujet propose déjà de simplement poser les fondamentaux en définissant et différenciant ces différents concepts, précisément pour en sortir l'essence. Est-ce que tu vois un titre plus approprié ? On pourrait le changer. Quoi qu'il en soit, on a parlé "culture numérique" lors d'un précédent plateau. Et comme la grille d'analyse a effectivement à évoluer, ce qui semble important est d'éclairer précisément la palette, disons, de ces "aptitudes de demain". Je pense notamment (d'autres sujets st en cours de préparation) aux enjeux relationnels, collaboratifs, comportementaux, de créativité, etc. Mais peut-être faut-il, déjà dans un 1er temps, qu'on se donne les moyens de dépasser l'équation [culture numérique = usage des outils => pas besoin de l'enseigner car les digital natives savent déjà faire] ?
Comment from Christine Vaufrey: Dans le système scolaire, les B2I (brevets informatique et Internet) ont justement pour but de valider les compétences numériques de base des élèves de tous âges. Ensuite, pendant les études supérieures, les C2I prennent le relai. Et il y a aussi des certifications pour les adultes. Le problème, c'est que la plupart de ces certifications sont accordées sans véritable motivation de la part des enseignants (il y a bien sur des exceptions, des gens qui font un travail formidable), et les jeunes repartent à peine mieux "alphabétisés numériquement" qu'ils ne l'étaient avant... Il y a un problème d'appropriation de ces certifications, que nombre de pays nous envient pu prennent pour modèle afin de créer les leurs...
Comment from Christophe DESHAYES: @Corinne, je comprends bien sûr et j'adhère pleinement à la nécessité de dépasser "ton" équation pour deux raisons :- Si les générations y et z sont à l'aise (sans appréhension) avec ces outils et ceux qui émergent tous les jours et développent une dextérité certaine sur une partie des fonctionnalités, il est très abusif de prétendre qu'ils maîtrisent les outils...!- Le numérique ne se résume pas à un ensemble d'outils plus ou moins puissants. Le numérique transforme notre rapport à la culture (information, littérature, spectacle...) à l'autre (virtualité, communication médiée par la technologie...) à l'action citoyenne voire politique... Bref savoir envoyer un sms n'assure ni une compétence, ni une bonne intégration dans la société ni une bonne employabilité.Le terme de Digital Literacy est très anglo-saxon (pas facile à appréhender en français) et déjà daté chez eux. Il a en effet beaucoup été utilisé par les lobby des vendeurs de technologies.Faut-il le maintenir ? (je crois que c'est possible mais ce serait bien de le re-situer dans son contexte pour mieux s'en distancier et appréhender notre contexte français) Pourquoi (si je comprend bien l'angle) ne pas interpeller sur les compétences en générales (ne pas préciser informationnelles que je trouve trop centré google et pas assez facebook, youtube...) pour être un citoyen intégré.Cela donnerait par exemple un truc dans le genre (attention ce n'est qu'une réflexion rapide à haute voix rien d'autre) :Digital Literacy : quelles compétences pour s'épanouir dans la société numérique ? Dans ce projet de titre on peut aussi remplacer s'épanouir par... réussir, s'intégrer, survivre... Question de sensibilité ou de provocation.
Comment from Christophe DESHAYES: C'est très juste, il y a déjà beaucoup de choses à l'école. C'est très bien et tout simplement indispensable de le rappeler.Mais Le B2I ainsi que le C2I sont très centrés sur la technicité, une notion indispensable mais terriblement insuffisante. On comprend du coup pourquoi les profs pas très à l'aise avec la technique évitent le sujet alors qu'ils pourraient avoir des choses à dire sur la politesse numérique, la réflexion sur les nouveaux médias... (à titre d'exemple et à chacun selon ses capacités non techniques)
Comment from : @Christophe, tu as raison, j'ai modifié le titre en ce sens là. J'ai hésité à "survivre, s'intégrer, et même s'épanouir", mais j'en suis restée aux 2 derniers, plus positifs ! ;) Ca te paraît un bon reflet ?
Comment from Christine Vaufrey: ... pas très technique tout de même les B2I et C2I, beaucoup de choses sur les usages, au grand dam d'ailleurs des tenants de l'apprentissage de l'informatique comme nouvelle discipline scolaire ! Les élèves attendent beaucoup des enseignants sur les usages et rien sur la technique. Voir notamment cet article : http://www.cursus.edu/?module=document&uid=71878&type=1. Mais c'est bien l'esprit critique et la démarche réflexive qui sont au coeur des compétences numériques, comme à peu près dans toutes les matières, non ? ...
Comment from Christophe DESHAYES: S'intégrer, s'épanouir dans une société suppose de disposer des clés de compréhension du fonctionnement de ladite société. S'assurer que la totalité (ou presque) des membres de cette société dispose d'un minimum de clés est un gage d'harmonie et de viabilité de cette société.La société moderne se caractérise notamment par l'omniprésence de la technique, un phénomène très ancien. Le numérique n'est qu'une continuation/accélération de ce phénomène.Le langage et surtout l'écriture sont des technologies. La maitrise de ces technologies est d'autant plus essentielle qu'elle dépasse la maîtrise d'un outil pour entrer dans une autre dimension : la manière de se représenter le monde, d'échanger ses représentations avec autrui etc.L'enjeu de l'alphabétisation est ici résumé. Il en va de même de l'alphabétisation numérique (digital literacy).Il y a donc deux dimensions :- la maîtrise de la technologie. Mieux vaudrait-il dire d'ailleurs des technologies du numérique (pas seulement l'information automatisée (informatique) mais aussi les réseaux et communication à distance (télécoms) et l'audiovisuel et le multimédia) --> La dextérité de certains jeunes pas tous, ne concerne que certains aspects de certaines de ces technologies !- la compréhension du monde tel qu'on se le représente à un moment donné (fonctionnement des institutions, principes juridiques, modèles économiques, archétypes culturels...). L'enjeu est ici de gagner en autonomie (empowerment) en tant que citoyen, agent économique (consommation, travail...), individu... --> Tous les citoyens (et tous les enseignants) même ceux qui ne se sentent pas doués pour les technologies devraient avoir une contribution sur une partie de ces éléments. A ce titre il est inquiétant qu'un nombre trop peu important de citoyens s'intéresse à des questions aussi essentielles que celle des droits d'auteur (cf. Hadopi), de la télésurveillance, du filtrage du net (loppsi)... Donner aux jeunes générations les clés de la société de demain suppose que l'on connaisse et comprenne la société d'aujourd'hui et son évolution (une hypothèse lourde). Comprend-on vraiment les enjeux de la numérisation du monde ?Bref l'enjeu de la digital literacy est celui de la citoyenneté numérique dont les codes sociaux, économiques, politiques... seraient partagés par le plus grand nombre. Un enjeu très éloigné des préoccupations très utilitaristes et mercantiles des promoteurs anglosaxons du concept de digital literacy. De quoi développer une voie française ?
Comment from Christine Vaufrey: Oui Christophe, je suis bien d'accord avec vous. Mais disons que tels qu'énoncées, ces problématiques rempliraient aisément le programme de philo de terminale. :-)La question est alors : quel est le bagage minimal, accessible à tous et exigible de tous, qui donne à chacun les clés ou les fondamentaux permettant d'aller ensuite plus loin ? L'objectif final étant de développer l'autonomie dans l'apprentissage tout au long de la vie sur / avec les TIC, plutôt que de fournir un "pack" complet qui serait inévitablement obsolète avant d'être assimilé... C'est d'ailleurs le problème auquel se heure le B2I, qui en est déjà à sa 3e version...
Comment from Christophe DESHAYES: Oui bien sûr on peut avoir cette impression à la lecture de mon propos (programme de philo de terminale) mais outre le fait que cela montre que l'on peut parler du numérique dans tous les cours y compris en philo (ce qui ne serait pas rien comme apport pour la digital literacy ?) cela peut être extrêmement concret par exemple :On nous bassine avec le travail collaboratif qui serait permis par le numérique sans expliquer pourquoi, comment, quelles limites etc. Or, il existe un domaine qui passionne les jeunes depuis toujours (la musique) et qui reflète toutes ces questions. Par exemple, expliquer mai 68 sans expliquer les musiques de l'époque pourrait tourner court, n'est-ce pas ? Que sont les musiques électroniques sinon des musiques composées à partir d'emprunts divers :- boucles (extraits plus ou moins génériques) - sample (extrait d'un nmorceau existant)-...sur lequel des textes plus ou moins originaux.empruntés sont associés ou non.Les questions de propriété intellectuelle, de droit moral, d'accord préalable, de paiement vs gratuité, d'esthétique, d'originalité, de droit d'auteur collectif voire successif peuvent être illustrées de manière parlante faisant écho à des centres d'intérêt et renvoyant au droit, à l'économie, à la culture... bref les clés de compréhension du monde.
Comment from Christine Vaufrey: Loin de moi l'idée de moquer les cours de philo de terminale, bien au contraire, je pense même que ce sont les plus utiles des trois années de lycée, et qui osent afficher qu'ils ont l'ambition d'aider les élèves à construire leur raisonnement ! C'est pour cela que la littératie numérique y figurerait de plein droit. Non, ma réserve sur votre programme venait de son ampleur... Faut-il imposer à tous un programme de littératie numérique de cette ampleur ? Chacun doit être maître de ses propres apprentissages, à partir du moment où on l'a aidé à acquérir les outils intellectuels indispensables.
Comment from Patrick ZIMBARDO: trouve ce sujet : Excellent !enjeu pour une culture informationnelle (communicationnelle @Christophe) ... pour apprendre à apprendre, il devient (à partir de nos systèmes actuels) nécessaire de désapprendre pour réapprendre ...
Comment from Christine Vaufrey: @patrick : votre terme "désapprendre" me fait penser à la série web "la déséducation" réalisée au Québec : http://ladeseducation.ca/ Mais les Technos y sont complètement absentes...
Comment from Patrick ZIMBARDO: @Christine - je ne connaissais pas http://ladeseducation.ca - je viens de voir et c'est très intéressant comme approche - j'en retiens en synthèse "Le sous-développement de notre potentiel".Pour revenir au terme de "désapprendre" il faut le remettre dans le processus "désapprendre pour réapprendre" et bien dans le système éducatif.
Comment from Christophe DESHAYES: Voici encore un petit exemple de la culture numérique qui n'est pas seulement une habileté à manipuler un outil ni à traiter une info et qui pose la question de la citoyenneté numérique.Info à lire dans Wired :Les adolescents permettent à leurs parents de les surveiller mais parlent selon un code ambivalent que les parents interprètent de travers... Commentaire :De quoi se demander s'il vaut mieux former : les enfants (ou citoyens enfants) ou les parents (ou autorités un peu trop supérieures) ?A lire sur www.revolutionnairesdunumerique.com
Comment from Christophe DESHAYES: Oh loin de moi l'idée d'imposer quoi que ce soit à qui que ce soit et encore moins à tous. Mais si on imagine réfléchir ou participer à la réflexion sur cette question sans ouvrir large la réflexion, nous pourrions nous condamner à réciter quelques propos déjà entendus 1000 fois et qui n'ont rien changé. Une fois de plus cette question est débattue depuis plus de 10 ans dans les milieux politiques et éducatifs anglo-saxons et comme vous le savez depuis plusieurs années au sein même de l'éducation nationale française (et oui) à défaut de l'être chez nos politiques.Que voulons-nous apporter au débat ? Si c'est un peu d'ampleur, j'assume et je suppose que vous seriez d'accord.Evidemment il ne s'agit pas raconter tout cela aux mômes en cours d'éducation citoyenne et aux nouveaux médias, ni même en cours de philo.