Email     Password  
Connection | Subscription
Le réseau des web-tv collaboratives de tous les pros
Proposez vos sujets, stimulez la collaboration
Partagez votre expertise, recrutez vos clients
IT, Digital, IT
& Social business
Entrepreneurship, Innovation
and Research
Ressources Humaines
et Management
Business and
professional markets
Marketing,
Publicicité
Tactical and strategic decision-making functions
Trouvailles et
tendances caféinées
Economy and Society
Politoscope
Au sortir de la Seconde guerre mondiale, la France a entériné une coupure nette entre le système d’enseignement (l’école) et le système productif (les entreprises). Tandis que le premier a voulu d’abord former des « citoyens », le second n’a eu de cesse de dénoncer le manque de savoir-faire professionnelle des lycéens/étudiants. Bref, en sortant du système de formation initial, les jeunes diplômés devaient encore (presque) tout apprendre de leur métier une fois dans l’entreprise. Le débat n’est donc pas nouveau… mais il prend de nouvelles formes à mesure que s’accélèrent les mutations économiques et technologiques.
Here's my feedback:
Below, I explain my motivation to the organizers:


I transmit my opinion: I find this subject...




Misc infos
Location : Dans les studios de Webcastory
Preparation notes
Speakers (3)
AUDIENCE
Our collaborative
approach
 
 
If I sponsored this subject?
Subject proposed by Raphael Wintrebert
Organization by Guillaume Soulet
Format : Talkshow
Treatment : Debate
 
Speakers :
Raphael Wintrebert, Observatoire Jeunes & Travail (www.ob-jet.fr)
Directeur de l'Observatoire Jeunes & Travail
Guillaume Soulet, - ex-Secretaire du Parti Corsaire - Techni...
Entrepreneur associatif du web 2.0
Frédéric Bascuñana, SmartNomad - Strategic consulting
Parrhésiaste, maïeuticien, propagateur des transformation...

Au sortir de la Seconde guerre mondiale, la France a entériné une coupure nette entre le système d’enseignement (l’école) et le système productif (les entreprises). Tandis que le premier a voulu d’abord former des « citoyens », le second n’a eu de cesse de dénoncer le manque de savoir-faire professionnelle des lycéens/étudiants. Bref, en sortant du système de formation initial, les jeunes diplômés devaient encore (presque) tout apprendre de leur métier une fois dans l’entreprise.
Le débat n’est donc pas nouveau… mais il prend de nouvelles formes à mesure que s’accélèrent les mutations économiques et technologiques.

Related expertises:  formation, emploi informatique

Au sortir de la Seconde guerre mondiale, la France a entériné une coupure nette entre le système d’enseignement (l’école) et le système productif (les entreprises). Tandis que le premier a voulu d’abord former des « citoyens », le second n’a eu de cesse de dénoncer le manque de savoir-faire professionnelle des lycéens/étudiants. Bref, en sortant du système de formation initial, les jeunes diplômés devaient encore (presque) tout apprendre de leur métier une fois dans l’entreprise.

Le débat n’est donc pas nouveau… mais il prend de nouvelles formes à mesure que s’accélèrent les mutations économiques et technologiques.

Le secteur de l’informatique est un cas - et un point d’observation - idéal pour saisir cette tension : alors qu’on a besoin de jeunes très bien formés pour appréhender des évolutions toujours plus rapides et complexes, le système de formation ne peut (et non pourra jamais complètement) suivre la temporalité du monde productif.

Est-ce pour cela que, alors qu’on prédit un fort besoin de main d’œuvre dans les années/décennies à venir, seulement 40% des diplômés du bac professionnel et 55% des diplômés du BTS informatique de gestion (bac+2) en poste le sont dans un métier en rapport avec leur formation ? (Dominique Maillard et Patrick Veneau, "Comment l'offre de formation influence l'insertion. Le cas du BTS informatique de gestion", Céreq, Bref, n° 269, novembre-décembre 2009). Et qu’en sera-t-il demain lorsque, la mobilité internationale s’accélérant, les diplômés indiens et chinois seront demain directement en concurrence avec les français ?

Mais finalement, cette « introuvable relation formation emploi », comme on dit souvent, est-elle vraiment problématique ? Pour les jeunes ? Pour les entreprises ? Que faudrait-il, le cas échéant, changer dans les programmes et les méthodes d’enseignement ? L’alternance est-elle la solution miracle qui permettra aux jeunes de mieux comprendre les rouages de l’entreprise et ainsi d’être opérationnels dès la fin de leur formation supérieure ?

C’est pour aborder ces questions que nous proposons d’organiser un plateau avec des éclairages croisés sur le sujet. Sous réserve de leur acceptation, nous aimerions convier :

  • un responsable de formation de BTS
  • une personne de l’Observatoire de branche OPIIEC
  • un expert pour évoquer la question de l’adéquation formation – emploi (par exemple quelqu’un du Céreq)
  • un responsable RH (ou un dirigeant) d’une entreprise d’informatique
  • un jeune diplômé en informatique qui travaille depuis peu en entreprise
Topic brought to you by:
Loading...
Share the link:
Connected subjects:
  • Comment from : Petit témoignage personnel: Je suis actuellement une formation de développeur JAVA, au sein d'un organisme de formation non reconnu par le Pole Emploi (sic). dès lors, cette formation est en partie financée par mes deniers (et mon portefeuille en a quelque peu souffert). Il faut quand même souligner que même si la formation des jeunes reste une priorité gouvernementale, celles des un-peu-moins-jeunes-déjà-présents-sur-le-marché-du-chômage est un véritable parcours du combattant , pour trouver une formation adéquate, et surtout pour pouvoir s'inscrire dans les temps (et ce à condition que l'école réponde favorablement).Tout celà pour dire que même en dehors du parcours scolaire et étudiant "classique", les formation disponibles ne répondent pas toujours aux espérances des demandeurs d'emploi pour combler leur lacunes et/ou sde diversifier.(Quelquefois , il est plus rentable de s'autoformer en récupérant des cours sur internet... :s)   Comment from Raphael Wintrebert: Tout à fait juste. On reste, en France, bloqué dans une logique de statut. On peut accepter à des dispositifs (de formation par ex) si on est dans la bonne "case" ("étudiant", "demandeur d'emploi"), mais dès qu'on est un peu à côté c'est bcp plus compliqué. C'est pour ça que j'ai proposé dans une étude de reconsidérer l'ensemble de notre système de formation et de mettre en place de vrai compte individuel pour toute la vie. Chacun pourrait ainsi puiser dedans quand il le souhaite (et y puiser d'autant plus qu'il a arrêté le système scolaire tôt). Pour en savoir plus : http://www.ob-jet.fr/personnaliser-la-formation-professionnelle-continue-une-proposition-de-reforme Comment from Vincent Berthelot: Raphael je n'ai pas encore lu ton projet mais ton blog est excellent, il faut tout de même être prudent quand on voit l'echec du DIF et la difficile réforme des OPCA.Il est aussi necessaire de ditinguer formation initiale, est-elle bien adaptée aux besoins des entreprises mais doit-elle l'être totalement ou aussi garder un socle culturel plus large et formation continue qui peut permettre de se reorienter pu professionnaliser Comment from Raphael Wintrebert: @VincentC'est peu de dire en effet que la réforme des OPCA est complexe et que le DIF est un (demi ?) échec. Mais je crois que, précisément, c'est lié à un manque de cohérence (et d'ambition) du système de formation (je parle surtout ici de la formation continue, la question du système scolaire étant un colossal chantier de réflexions, et de controverses, à lui tout seul... notamment sur la fameuse recherche d' "adéquation formation - emploi"). C'est pour ça que mon étude sur la FPC (très critiquable à bien des égards d'ailleurs) avait pour but de poser les bases philosophiques et politiques du système, avant d'entrer dans le détail des innombrables dispositifs institutionnels et organisationnels... Comment from Dominique Rabeuf: Le problème n'est pas le diplôme mais le contenu de la formationDans nos systèmes de formation on privilégie ce que savent enseigner les écoles De la maternelle à Bac+6.Instruire étant trop difficile, le système est devenu éducatif.Éduquer signifie conduire par exemple un âneInstruire signifie j'assemble, je construis, j'élève c'est plus difficileSi on ajoute à éducation le qualificatif national il ne faut se plaindre de prendre des coups de sabots.Ecoles d'ingénieurs en 1980On apprenait le PDP11 Comment from Raphael Wintrebert: @Dominique : je suis plus que d'accord pour désacralisation les diplômes et se davantage se concentrer sur les connaissances et compétences dispensées. Mais je ne jetterais pas la pierre si rapidement à l'Education nationale ou à l'université.La séparation, en France, entre le système "éducatif" et le système productif (qui remonte à l'après-guerre) a eu des effets pervers des deux côtés. Côté Education nationale, une méfiance voire une défiance par rapport à tout ce qui concerne le monde du travail et de l'entreprise. Côté entreprises, une manière de se défausser de son rôle et de sa responsabilité de formation. Alors qu'elles devraient considérer les jeunes diplômés comme des "adultes émergents" qui ont besoin d'être socialisés au travail, et formés à leurs tâches/fonction/poste, elles espèrent (et exigent) toujours des jeunes déjà "prêt-à-l'emploi". Comment from Vincent Berthelot: En effet l'EN ne doit pas non plus fournir du prêt à intégrer dans l'entreprise au risque de se trouver en décalage à chaque avancée notoire des besoins mais permettre à ces jeunes qui rentrent dans le monde du travail de pouvoir s'adapter rapidement aux demandes de ces mêmes entreprises.Il faut noter le succès de ces étudiants issus de filières socio ou philo en RH pour s'en convaincre. Comment from Dominique Rabeuf: Lorsque L'éducation Nationale redeviendra Instruction Publique un grand pas sera franchi.Le terme National me gêne bien plus que Education.